L’Assemblée Générale Elective de la FIF prévue le 5 septembre prochain, pour désigner le successeur du président sortant, continue d’alimenter les débats.
Après le dépôt des dossiers de candidatures, la commission électorale a cinq jours ouvrables pour statuer et deux autres jours pour informer les candidats. Mais jusqu’à ce jour, le résultat des délibérations n’est toujours pas connu. Et pour cause, explique une source généralement bien informée, la commission a fini de statuer sur les différents dossiers et un communiqué de presse a même été préparé à cet effet par les membres de la commission et devait être rendu public le samedi dernier.
Mais, confie notre interlocuteur, au moment où le secrétaire de la commission devait informer les candidats, le président de la commission électorale, l’ex-ministre des sports de 1992, René Diby serait revenu avec un autre communiqué qu’il a demandé au secrétaire, le préfet Hors grade, Sam Etiassé de prendre en compte.
Face à cette situation nouvelle, le secrétaire de la commission a dû informer les autres membres sur l’attitude du président Diby. Ces derniers opposeront dès lors un refus catégorique car pour eux, la décision prise avec l’ensemble des membres du bureau doit faire preuve de foi. En somme, une invitation au respect strict des textes, qui en l’état, ne retiendrait que deux dossiers jugés valables sur les trois reçus.
Aussi, face à cette situation de blocage qui perdure, les membres de la commission auraient décidé de démettre le ministre René Diby de son poste du président de la commission afin de maintenir en l’état, le verdict arrêté avec l’accord de tous les membres.
L. KEITA